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Petit Sachem a lu
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17 novembre 2008

Folk, Philippe Fenwick, Cambourakis

Richard Brautigan, sors de mon corps!!!
folk

C'est ce que dois parfois hurler Philippe Fenwick, car ce gars-là est vraiment habité par certains écrivains américains (type Brautigan, Harrison, Rick Bass et aussi E. Abbey, Thoreau, London, etc...), par les paysages qu'ils évoquent, par leurs histoires un peu loufdingues et par l'humanité qui s'en dégage.
Alors, il assume notre petit Français et nous concocte un petit lot de nouvelles bizarres, drôles ou émouvantes (ou les 3  à la fois). Certains diront qu'il ne s'agit que d'imitation mais  ne dit-on pas que l'imitation est la source de la création? Ainsi, Philippe Fenwick instille des petites pastilles rien qu'à lui (a-t-on déjà entendu parler d'E. Mitchell dans la littérature US? non!), on ne sait plus trop parfois dans quel pays on se trouve, une sorte de no man's land entre les Etats-Unis et ici, entre le rêve et la réalité.
J'aime cette ambiance et j'espère de tout coeur que Philippe Fenwick continuera à cohabiter encore un peu avec ces encombrants mais ô combien attachants locataires...

Quelques extraits:

" la balle aurait tout aussi bien pu transpercer mon édition reliée de Thoreau, j'aurais eu un Walden troué et tâché de MON SANG à moi et une belle histoire à raconter à mes petits-enfants."

"-Où est l'ours? il a demandé.
-J 'allais pas le traîner, j'ai fait. Je l'ai hissé dans un arbre, je reviendrai le chercher demain.
- Bien vu, c'est comme ça que faisait les Anciens!"

" Il y avait Eddy Mitchell, cette fille et moi et la nuit pleine de réverbères et ma femme qui nous matait peut-être du haut du ciel."

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